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Susan Yen aborde la structure des comptes et les échecs des campagnes PMax

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    EN BREF

    • Performance Max: Erreurs fréquentes rencontrées par Susan Yen dans la mise en œuvre.
    • Trafic: Importance de vérifier la qualité des leads obtenus.
    • Suivi des conversions: Nécessité d’éviter les erreurs de configuration.
    • Transparence: Importance de communiquer avec les clients sur les tests et les résultats.
    • Apprentissage en équipe: Transformation des erreurs en opportunités de formation.
    • Automatisation: Risques de dépendance excessive et nécessité de gardez une approche critique.
    • Conseils clés: Structure des comptes, vérifications régulières, et tests continus.

    Dans un récent épisode de PPC Live The Podcast, Susan Yen, responsable de l’équipe PPC chez Search Lab, partage son expérience sur les échecs rencontrés avec les campagnes Performance Max (PMax). Elle explique comment son manque de préparation initial a conduit à des résultats trompeurs : bien que le trafic ait augmenté et les conversions aient semblé prometteuses, la qualité des leads s’est avérée médiocre. Susan met en avant l’importance de la structure des comptes, soulignant que si des conversions de qualité ne sont pas déjà en place, il vaut mieux éviter de lancer des campagnes PMax. Pour éviter de telles erreurs à l’avenir, elle vérifie maintenant mensuellement les paramètres de conversion et aborde l’automatisation avec plus de prudence.

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    Présentation de Susan Yen et de son rôle dans le marketing PPC

    Susan Yen, responsable de l’équipe PPC chez Search Lab, est une figure influente dans le monde du marketing digital. Dans le dernier épisode de PPC Live The Podcast, elle partage son expérience en matière de campagnes Performance Max (PMax) et l’importance d’une structure de compte bien conçue. Cet article se penche sur les échecs rencontrés dans le cadre de ces campagnes et met en lumière les leçons tirées par Susan pour optimiser les stratégies futures.

    Les défis de Performance Max : une expérience révélatrice

    Performance Max (PMax) est une fonctionnalité proposée par Google pour automatiser et optimiser les campagnes publicitaires à travers plusieurs canaux. Cependant, comme l’a montré l’expérience de Susan, une utilisation hâtive de cet outil peut entraîner des résultats désastreux. Son plus grand échec dans ce domaine est survenu lorsqu’elle a décidé de lancer des campagnes PMax sans une préparation adéquate. Initialement, les résultats semblaient prometteurs avec une augmentation du trafic et des conversions. Cependant, cela n’a pas duré.

    Évaluation des résultats initiaux

    Au début, il était difficile de ne pas être enthousiasmé par les chiffres. Les rapports de performance montraient une augmentation spectaculaire du trafic, mais un examen approfondi a révélé que la qualité des prospects était médiocre, parfois même frauduleuse. Un nombre croissant de faux leads a été identifié, représentant une perte de ressources précieuse. Cette situation a conduit Susan à examiner de plus près les détails de ses campagnes.

    Investigation des causes

    Après une analyse minutieuse, Susan a découvert que plusieurs facteurs avaient contribué à ce désastre. D’une part, le trafic provenait de placements de faible qualité. D’autre part, le suivi des conversions était mal configuré. Google comptait des interactions insignifiantes, telles que les vues de pages, comme des conversions réelles. Ce mélange de données trompeuses a conduit à des décisions stratégiques erronées et à des attentes irréalistes de la part du client.

    Leçons apprises : la clé réside dans la qualité des conversions

    Un des principaux enseignements tirés par Susan de cette expérience est qu’il est essentiel de ne pas précipiter le lancement de campagnes PMax si la qualité des conversions n’est pas déjà assurée. Elle souligne l’importance de vérifier et de valider les paramètres de conversion sur une base régulière, notamment chaque mois. Cela permet de s’assurer que les données sur lesquelles les décisions sont prises sont fiables et pertinentes.

    La structure comptable : une base solide pour les campagnes

    Une autre révélation importante pour Susan est que la structure de compte est essentielle pour la réussite des campagnes PPC. Une structuration claire permet non seulement de mieux gérer les multiples facettes des campagnes, mais aide aussi à éviter d’éventuelles erreurs. Cela donne également aux annonceurs une meilleure vue d’ensemble de la performance globale plutôt que de se concentrer sur des détails superficiels. En investissant du temps et de l’effort dans la conception de la structure de leurs comptes, les marketeurs peuvent mieux contrôler leurs dépenses et maximiser leur retour sur investissement.

    L’importance de la transparence dans la relation client

    Un aspect fondamental que Susan aborde est la transparence dans la communication avec les clients. Lorsqu’une campagne ne fonctionne pas comme prévu, il est crucial pour l’agence de communiquer ouvertement avec le client sur les défis rencontrés. Elle insiste sur le fait que chaque test implique un certain niveau d’essai et d’erreur. En établissant des attentes dès le début, on peut favoriser un climat de confiance, même lorsque les résultats ne sont pas à la hauteur.

    Fixer des attentes réalistes

    Expliquer aux clients que le succès dépend souvent de la patience et de l’expérimentation aide à réduire la pression. Susan rappelle aux marketeurs que « si votre agence ne teste pas, elle ne fait pas avancer votre entreprise ». En intégrant une culture de test continu, les équipes sont mieux préparées à optimiser les campagnes et à générer un impact positif à long terme.

    Transformer les erreurs en opportunités d’apprentissage

    En tant que manager, l’approche de Susan face aux erreurs est fondamentalement éducative. Plutôt que de laisser ses équipes se sentir découragées par les revers, elle les encourage à traiter les fautes comme des leçons d’apprentissage. Son équipe participe à de courtes sessions appelées « Cinq Minutes de PPC » où elles partagent des erreurs récentes et les leçons apprises. Cela facilite le partage de connaissances et montre que, même dans un environnement axé sur les résultats, la communauté et le savoir-faire collectif sont hautement valorisés.

    Un environnement de travail collaboratif

    Créer un environnement où les erreurs sont discutées ouvertement et où des solutions sont trouvées ensemble encourage une culture d’amélioration continue. Susan insiste sur le fait que les erreurs sont inévitables, mais cacher ces problèmes n’est jamais une solution. La transparence permet d’avancer et d’éviter que les mêmes erreurs se reproduisent.

    Conseils pratiques pour les professionnels du PPC

    À partir de son expérience, Susan a distillé une série de conseils pragmatiques pour les professionnels du PPC :

    • Prendre son temps avec la configuration des comptes : La structure est essentielle pour une campagne réussie.
    • Vérifier régulièrement les conversions : S’assurer que les données de conversion sont exactes pour des décisions éclairées.
    • Faire preuve de patience avec les outils d’automatisation : Comprendre le fonctionnement des outils avant de les utiliser.
    • Tester sans relâche : Maintenir une mentalité de test, même face à des résultats imparfaits.
    • Être honnête et transparent sur les expérimentations : Expliquer clairement aux clients les processus et les attentes.

    La dépendance excessive à l’IA dans le marketing

    Un autre sujet crucial soulevé par Susan est la dépendance croissante des marketeurs à l’égard de l’intelligence artificielle (IA) et de l’automatisation. Bien que ces outils puissent offrir une efficacité accrue, une utilisation abusive peut mener à une création publicitaire générique, à un mauvais ciblage et des campagnes qui manquent de saveur.

    Comprendre l’IA comme un outil d’assistance

    Susan met en garde contre le fait que l’IA ne doit pas remplacer l’humain, mais plutôt l’assister dans la prise de décision. Une utilisation judicieuse de l’IA nécessite que les professionnels soient capables d’expliquer la logique derrière les recommandations générées par ces systèmes. Si un marketeur ne peut pas comprendre ou justifier les résultats fournis par l’IA, il est probable que la demande de prompts ait été mal formulée.

    Maintenir une approche humaine dans un monde automatisé

    Pour clore ses réflexions, Susan délivre un conseil simple mais puissant : « Prenez votre temps, poussez les limites, continuez à tester, mais ne laissez pas l’automatisation penser à votre place ». Cela souligne l’importance d’équilibrer l’efficacité que l’on peut tirer des outils d’automatisation tout en conservant une approche stratégique et critique. Anu, la modératrice du podcast, conclut en rappelant que, bien que l’IA puisse rendre les marketeurs plus rapides, seule une stratégie humaine et une pensée critique les rendent plus intelligents.

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